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Le temps vous appartient-il ?Ou est-ce vous qui lui appartenez ?

  • Photo du rédacteur: Stefast
    Stefast
  • 5 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 nov.

À l’aide de moyens de recherche utilisés pour retrouver des chats perdus, on s’inspire pour poursuivre notre quête du temps volé. Et la question de l’appartenance se pose : quelle est notre légitimité, en tant qu’individus, à le chercher ? Et même une fois trouvé (inch’Allah), qu’est-ce que nous en faisons ?


Le temps vous appartient-il ?

Ou est-ce vous qui lui appartenez ?


Prenez un morceau de temps… 

(et écrivez-nous ce que vous en avez fait.)


La quête commence à Istanbul, dans le quartier bobo de Kadıköy où l’on court le moins… mais même ici, les zaman (le temps, en turc) sont partis comme des simits – pan trenzado circular, crujiente y cubierto de semillas de sésamo.


Kadikoy - IStanbul, Turquie - Juin 2025
Kadikoy - IStanbul, Turquie - Juin 2025

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Le temps, le temps… et encore le temps.

Parfois il nous appartient, parfois c’est nous qui lui appartenons.


Le plus souvent, je le saisis quand il est à moi,

mais il m’arrive aussi de me surprendre à lui céder, sans le vouloir.


Je n’aime pas vraiment courir après le temps.

Être dans le flux me semble bien plus doux.

Mais parfois, on dirait qu’il est impossible de ne pas le poursuivre…


J’essaie de consacrer mon temps aux beautés que la vie offre.

Mais malgré moi, il y a toujours des moments où il s’échappe.


Je cherche à le dédier à m’enrichir de nouvelles choses,

à méditer, à être avec ceux que j’aime, à voyager,

à rêver de rires et à les faire éclore,

à créer de nouveaux souvenirs joyeux, et à les vivre pleinement.


Quand j’y parviens, c’est moi qui tiens le temps entre les mains.

C’est moi qui l’habite.


Mais il y a aussi ces moments où c’est moi qui lui appartiens.


Parfois, la vie nous jette dans des traversées difficiles.

Et l’on comprend qu’il n’y a pas d’ascension sans chute.

On reste là, figé, sans savoir que faire…

Il ne reste qu’à attendre, impuissant.


À ces instants-là, c’est le temps qui décide.

C’est lui qui a les clés.

Pas moi.


Il faut juste rester là, attendre.

Car parfois, le temps exige que l’on lui appartienne.


Il faut d’abord s’abandonner au temps

pour pouvoir reconnaître sa valeur,

apprendre à le recevoir, et à en faire bon usage.


Alors, seulement, il devient nôtre.


Quand le temps est à moi, je peux créer, bouger, aimer.

Mais quand j’appartiens au temps,

souvent, je ne peux rien faire d’autre que m’arrêter, attendre,

et lui faire confiance.


Avec tout mon amour,


Minka Kayra Gursoy - 23 juin

 
 
 

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